• W.W. 33
    Chapitre 33 :
     
    Il me prit dans c'est bras et sauta par la fenêtre. Oui, oui il sauta six, sept étages comme si de rien était. Et la réception était parfaite ! Nous arrivâmes dans un grand jardin, rouge. Des roses rouges, des tulipes rouges, des œillets rouges... Et j'en passe. Il y avait aussi une fontaine ou ce qui coulait était rouge. Du sang !!! AAhhhhh !!! Du sang !!! Une fontaine de sang !!! Je regardai Léandre avec un air qui devait se rapprocher de l'hystérie. Il sourit et s'approcha de la fontaine pris un verre rouge qui était posé sur le rebord. Remplit le verre à la fontaine et but quelques gorgées. Puis il me tendit le verre. Je le regardais et tirai la langue de dégout Léandre fut pris d'un rire léger. Je dis :
    -          « Ce n'est pas vraiment le moment tu ne crois pa...
    -          Bois !
    -          Mais on va se faire prendre si on reste ici trop longt...
    -          Bois !
    -          Mais ...
    -          Bois !!! »
    Je bus et le liquide rougeâtre avait un goût léger de fraise et de framboise. Je bus tout d'un coup et allai me reprendre un verre quand Léandre me le prit des mains et dit d'un ton léger et un peu ironique.  « Tu crois vraiment que c'est le moment ? Si on reste ici trop longtemps on va se faire prendre ! » Je lui donnai un gentil coup sur le torse. Il feignait d'avoir mal. Il me fit signe de le suivre et se mit à marcher vers le fond du jardin.
    Nous arrivâmes dans une grande cours vide. Je regardais autour de moi quand Léandre se transforma en dragon. 

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  • W.W. 34
    Chapitre 34 :
     
    Je posai sur lui des yeux interrogateurs et il me fit signe de grimper sur son dos. Mes yeux on dut passer de légers étonnements à étonnement suprême. Il me sourit, ce qui sous forme de dragon était comment dire... Flippant ?  C'était, comment dire... Pas des plus rassurants ? J'essayai d'escalader son dos. Il était lisse et je glissais... Je réussis au bout de quelques minutes avec difficulté. Il battit un peu des ails, fit quelques pas et s'envola... La sensation de voler était incroyable. Imaginais... La sensation du vent dans son visage quand on est sur une moto sous le soleil couchant. Un sentiment de liberté, d'immensité... La simple sensation de voler. Je lui demandais :
    -          « Sa ne te dérange pas de me porter ?
    -          Non Lorie, mais sache que c'est un honneur. Peut de dragon laisse des gens monter sur leurs dos. Une question de fierté disent-ils ...
    -          D'accord je te promets d'apprécier ce moment du mieux que je peux. Puis-je te poser des questions ?
    -          Bien sur ! Mais sachent qu'il y a des questions ou je ne suis pas encore apte à te répondre...
    -          Alors première question : Pourquoi Globine ma kidnappé ?
    -          J'ai le droit de répondre à celle là et ne t'inquiète pas. Pour Globine tu n'étais qu'une curiosité. Un jouet si tu préfères... Quelques choses qu'il ne connait pas et avec lequel il veut un peu s'amuser...
    -          Une curiosité ? Un jouet ?
    -          Oui, Globine n'est pas méchant pour être méchant ... Ce n'est ni un terroriste, ni un serial killer. Quand quelque chose l'intéresse il se le procure, joue avec et le jette. Jeter veux dire libre. Ou mort, tout dépend  du point de vu ...
    -          Pas méchant ! Il a tué Erem ! Il doit être punit !
    -          Punit ? » Il gloussa. Et repris un air sérieux « Erem est rentré sans autorisation extérieur. Il est en tord pas rapport à la loi. Je suis vraiment désolé. Et Globine et un repenti si il fait quoique se soit qu'on puisse lui reprocher il ira en prison.»
    -          Je ravalai un sanglot. « Ce n'est pas ta faute... » Non, c'était la mienne. Si Erem était mort c'est parce que il voulait me sauver. C'était ma faute...
    -          « Lorie arrête de te morfondre. Je sais que tu penses que c'est ta faute... Mais ce n'est pas ta faute...
    -          Mais...
    -          Ce n'est pas ta faute Lorie ! Écoute-moi, je sais qu'Erem est mort et que tu te sens coupable mais ce n'est pas ta faute... C'est la faute de Erem, mais pas uniquement d'Erem c'est aussi la faute de Globine... C'est la faute de n'importe qui mais pas de toi d'accord ! »
    -          « Bon, d'accord si tu le dis ... » Je m'accrochai un peu plus à son dos et il augmenta sa vitesse...
    -          « N'est pas peur... Je t'ai dit que s'il s'en prenait vraiment à toi il ira en prison... Mais surtout désormais je te protégerai... Avec Coco et même Clous tu sais ... Repose toi et nous arriverons bientôt chez nous...

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  • W.W. 35
     Chapitre 35 : Le reste du chemin se fit en silence. Quand nous arrivâmes au château, il faisait nuit. Léandre, par politesse, me raccompagna jusqu'à ma chambre que je retrouvai intacte. Cela ne parut pas étonné plus que sa Léandre. Qui me souhaita « Bonne nuit » et quitta la pièce. Le lendemain, j'appris de la bouche de Coco que l'annonce de ma découverte allé être annoncé d'ici peu... Elle ne semblait pas ravi de m'annoncer sa, même si s'était pour l'instant La Meilleur Option... Les jours passèrent sans que rien ne viennent obscurcir le tableau. Exactement, treize jours, sept heures et 24 minutes après que Coco m'est annoncé cette décision quelqu'un de la garde vient me chercher dans ma chambre. Il me regarda de haut en bas et déclara : « Je vous laisse dix minutes pour vous laisser enfiler une tenue correcte... » Vu le stress qui m'envahissais un peu plus chaque secondes je ne m'offusquai pas de sa remarque. Et je troquai mon jogging bleu marine et mon T-shirt noir contre une longue robe  crème trouvais dans la grande armoire bourrée de fringue classe... Je m'apprêtais à rejoindre le garde quand mes yeux s'attardèrent sur mes chaussons Bunny. Je retournai à l'armoire des riches et trouvai des chaussures pas trop hautes de la même couleur que la robe. Et en passant devant la glace je pris un élastique pour essayer de dompter un minimum ma crinière bouclé. Quand je sortis ma chambre le garde paraissait satisfait. Nous marchâmes le long de grands couloirs vides...Et nous arrivâmes dans une grande salle toute blanche... Mais avec des centaines voir, plus de nuances différentes. Les têtes tournèrent vers moi et me suivirent pendant mon ascension entre entres les chaises. Quand on y pensait cette grande salle me faisait penser une classe. Il y avait des dizaines de tables à droite et à gauche avec une allée centrale entre les deux, au bout de cette allée il y avait une grande estrade. Sur cette estrade il y avait aussi des tables. Moins nombreuses soit dit en passant. J'en comptais neuf plus une un peut plus surélever que les autres aux centres. Je reconnu sur l'estrade Klouse et les trois vieux : Quimak, Bornuld et  Ximari. Et sur la gauche, Coco qu'y elle n'était pas sur l'estrade. Mais si on faisait attention à son regard on voyait qu'elle regardait l'estrade avec envie et avidité. Mais quand elle me vit des petites rides d'inquiétudes se créèrent de parte et d'autres de son visage... Je reconnu aussi Léandre debout près d'un porte. Il me regardait avec un regard triste et perdu... Il me fit un peu de peine, il avait l'air encore plus stressé que moi.Un des hommes sur l'estrade : La cinquantaine, assez bien conservé, non dragon. Pris la parole : « A qui avons-nous l'honneur ? » Les trois vieux sages se levèrent deux se postèrent à ma droite et un à ma gauche. :Quimak : - Je vous présente l'unique héritière au trône...Ximari : - La fille d'Auguste Wild...Bornuld : - Et de Liliane Sinclaire ....Le silence se fit ...

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  • W.W. 36Toutes les personnes présentes me regardèrent la bouche ouverte. Et celui qui était un peu plus surélevé que les autres me regarda avec mépris. Il se leva, descendit de l'estrade et s'approcha de moi. Il me prit le menton et rapprocha son visage du mien. Il me sourit avec sauvagerie et se mit à me rire au visage ... Deux ou trois personnes rirent avec lui mais c'étaient des rires faux et soumis.
    Il releva la tête sans me lâcher le menton et regarda les gens autour de moi... « Non, ne me dite pas que vous croyez que sa, il tourna mon menton vers l'assemblée, est réellement l'héritière de ce monde .Cette chose n'est même pas digne de prétendre à l'être ». Klouse se leva et dit : « Votre Majesté ! (Majesté ?) Cette personne est belle et bien l'héritière, et je ne permettrais pas que vous ne l'insultiez ! » La personne qu'il avait appelée majesté le regarda avec dégoût comme si Klouse ne valait pas mieux qu'une grenouille à moitié pourrie... Le fait qu'il accorda ce regard au seul qui voulait me protéger, m'énerva fortement. Coco se leva et s'apprêta à me défendre enfin je suppose que c'est ce qu'elle s'apprêtait à faire. Mais je décidai de me défendre moi-même :


    - « Monsieur puis-je savoir comment je dois vous appeler ?



    - Appelez-moi MAJESTE mademoiselle l'imposteur. 



    - Majesté ? Très bien Majesté (mon ironie était palpable à chaque que je prononçais ce mot), je suis (pratiquement) sûre que je suis l'héritière et j'aimerai savoir pourquoi vous osez vous appeler 'majesté'.



    - J'ai été élu mademoiselle la menteuse, et vous, vous vous prenez pour quoi . 



    - Je ne me prends pour rien ! Je suis l'héritière et la future reine ! Monsieur le roi de substitution ! Monsieur l'USURPATEUR !



    - Roi de substitution ? Usurpateur ? Comment osez-vous espèce de moins que rien ! Si vous revenez ici je promet de vous tuer de mes propres mains ! Vous ne méritez même pas de vous présenter à mes yeux ! Espèce de ... » 



    Il s'apprêta à me frapper, je baissais la tête mais je ne sentis pas le coup venir. Je relevais la tête et vis Léandre tenant dans sa main le poing fermé de la 'majesté'... Il approcha son visage de lui et fit sortir ses écailles. 
    « Si vous vous approchez encore d'elle ou même si vous osez poser votre regard sur Angélique je jure de vous déchiqueter avec mes propres dents... »

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  • W.W. 37 Le visage du roi parut étonné quelques secondes mais il se reprit rapidement. Des gardes avaient déjà saisi Léandre. Je voulus intervenir mais un autre garde m'avait empoignée. En s'adressant au roi :« Que fait-on de lui ? Et d'elle ? » Le roi ne regarda pas un instant Léandre mais son regard resta braqué sur moi. « Enfermez ce petit dragon en prison et quant à elle... »Il me regarda cette fois-ci avec mépris et dégoût. « Faites lui passer tous les tests nécessaires. Et si elle ment ce qui ne m'étonnerait pas, ramenez-la moi ! » Les gardes qui tenaient Léandre n'eurent pas à le forcer, il alla sagement jusqu'à la porte. Quant à moi, une femme se leva et accompagna le garde qui maintenant me portait. Nous arrivâmes dans une pièce blanche qui m'était familière. Mais cette fois au lieu de me laisser comme ça la femme au regard gris et triste, un regard blasé, alla chercher de longues chaînes accrochées aux murs et m'attacha les chevilles et les poignets. Elle m'en mit aussi une autour du cou. Je me sentais prisonnière. Le garde se tenait près de la porte. La femme rapprocha son visage de mes oreilles, elle chuchota : « Cela risque de chatouiller un peu... » Et s'en alla avec le garde. Je me retrouvai alors à nouveau seule dans cette grande salle blanche où le plafond était en réalité un grand miroir. La lumière s'éteignit, et mes chaînes commencèrent à me brûler les poignets... J'eus envie de crier mais la chaîne encerclant mon cou m'en empêcha. La brûlure commença à se répandre partout dans mon corps... Quelques secondes plus tard mon corps me faisait souffrir le martyre. J'ouvris les yeux et ne vis rien qu'une salle obscure. La douleur était telle que je ne sentais même plus mon corps. Je me relevai et glissai sur une flaque qui était au sol. Et quand la lumière revint j'étais toujours allongée dans la flaque. Mon regard se dirigea vers le plafond et je me vis, toujours attachée dans une gigantesque mare de sang...

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